Ce samedi, les alpinistes Ueli Steck, Simone Moro ainsi que leur photographe Jonathan Griffith ont été contraints d’abandonner leur entrainement pour l’expédition « NO2 » (ascension de l’Everest sans oxygène) après une violente altercation avec des Sherpas.
Pour rappel, parce que vous aurez sans doute déjà eu vent de cette nouvelle, qui secoue non seulement le monde de l’alpinisme mais aussi le Népal, qui voit son image entachée. Samedi matin, les trois hommes se dirigeaient vers le Camp 3, et ont croisé des sherpas qui installaient des cordes fixes pour les expéditions vers le sommet de l’Everest. C’est à partir de là, les versions divergent. Pour les sherpas, les alpinistes seraient passés trop près, déclenchant des chutes de neige et de pierre. Côté alpinistes, on affirme être passé à plus de 50 mètres pour ne pas déranger les sherpas dans leur travail.
Quoi qu’il en soit, après avoir été la cible de jets de pierre, les alpinistes ont été dans l’obligation de redescendre.
Cet incident soulève un problème majeur, celui de la fréquentation des sentiers qui mènent vers le toit du Monde. S’agit-il d’un malentendu entre alpinistes et Sherpas qui n’ont pas compris les intentions de Simone Moro et Ueli Schlek ? Ou est-ce que la route vers l’Everest est en train de se transformer en autoroute ?
Aux dernières nouvelles, Ueli Steck, Simone Moro et Jonathan Griffith n’ont pas subi de blessures graves, et si leur entraînement est arrêté, leur expédition, elle, semble compromise.
Pour aller plus loin, notre interview de Simone Moro.
Consultez la source sur ZeOutdoor: Simone Moro Ueli Steck incident au sommet de l’Everest