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Enak Gavaggio l’interview by Zeoutdoor

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Vous le connaissez peut-être pour ses exploits, ou pour son site Internet qui ne ressemble à aucun autre (une idée à lui), quoi qu’il en soit nous avons rencontre Enak Gavaggio, freerider de renom. Une bonne occasion de revenir sur sa carrière, et de parler sport outdoor: VTT, base jump, parapente, tennis et golf… Y aurait-il des intrus dans cette liste ?

Team Julbo Enak

Ta première expérience ski ?
La première dont je me souviens, très très simple. Je crois que je devais avoir 7 ou 8 ans, mon papa m’a emmené dans un truc, ça s’appelait « Saperlipopette » c’était à Valmorel et il y avait des sortes de petits arcs en hauteur. Il fallait skier en travers. Au milieu il y avait un saut, si tu sautais assez haut, tu pouvais taper une clochette avec la main et j’étais tellement petit que je n’y arrivais pas. Ca me rendait dingue.

Comment as-tu débuté le ski freeride ?
J’ai fait du ski alpin jusqu’à 20 ans, j’étais en coupe d’Europe en descente, je suis arrivé en mi-saison mais je sentais que je n’allais pas percer. Je me heurtais à un problème de niveau. Je n’étais pas vraiment fait pour ça, j’ai arrêté. Et quinze jours après, je suis parti skier avec un de mes meilleurs amis qui était déjà dans le milieu du freeride. Il m’a présenté à des team managers et je suis parti là dedans comme ça. J’ai quitté l’alpin et je me suis retrouvé pro-rider dans un team en quinze jours.

A l’époque et même quand j’avais 18, 19 ans et que j’étais au Ski Club de Val Morelle, les entraineurs nous interdisaient formellement de faire du hors piste. Du coup on faisait du free ride en cachette. A ce moment là, le free ride commençait à arriver en France, avec les premiers magazines, du coup je regardais ça avec de grands yeux en disant « Ouah c’est cool », même si moi je voulais faire du snowboard et pas du ski.

Je suis ensuite parti aux Arcs, toujours en tant que skieur alpin. La particularité des Arcs, c’est que les entraineurs des Arcs étaient eux même des freeriders qui se sont filmés dans « Apocalypse snow ». Une trilogie, les premiers films de freeride. Du coup les mecs étaient passionnés de hors piste, et naturellement ils m’ont emmené en faire. Et là je me suis dit « c’est juste génial ».

Tu parlais de snowboard tout à l’heure, pourquoi avoir choisir le ski ?
C’est toujours pareil, une question d’époque. Quand j’avais 10, 12 ans je regardais ces films, Apocalypse Snow justement à la télé ou en cassette vidéo et je me régalais. Mais à ce moment là il y avait la guerre: le ski d’un côté, le snow de l’autre. Tu ne pouvais pas faire les deux, et quand tu faisais partie d’un camp, tu devais détester l’autre. Dans mon ski club, on avait pas le droit de faire de snowboard. Je me suis fait chopper deux fois en train de faire du snowboard, et là on m’a clairement dit: « tu vas choisir, c’est soit snowboard, soit ski ». Mais si je choisissais snowboard je perdais tous mes amis qui eux faisaient du ski, du coup je suis resté dans le ski. Mais je me suis rattrapé depuis, dès que j’ai du temps libre je fais du snowboard.

Ton spot préféré ?
C’est une question que l’on me pose souvent et qui est assez compliquée. C’est naturellement Les Arcs où j’habite maintenant. Pour la simple et bonne raison que je connais tout par coeur: les expositions, les runs, chaque montagne, chaque rocher. Du coup quand je vais skier là bas c’est facile parce que je peux aller très très vite, je ne perds jamais mon temps, je peux enchainer les runs.

Après si je sors de ma station, voici mon tierce :
La neige la plus folle c’est en Alaska,
Les paysages les plus fous, c’est en Nouvelle Zélande,
Le dépaysement le plus incroyable c’est le Japon.

Tes conseils à propos du Japon ?
Ile du Nord, Ile du Sud c’est à peu près la même chose, il y a énormément de neige. Le Japon c’est de tout petits dénivelés, la neige est folle aussi mais en réalité, ce qui fait le charme du Japon c’est tout ce qu’il y a à côté. Il y a une vingtaine d’années le ski était énormément à la mode, alors il y a eu beaucoup beaucoup de stations qui se sont créées. Le ski reste à la mode. Ce sont de petits domaines, de petites collines avec très peu de pentes, mais par contre personne ne sort des pistes. Le snowboard est roi là bas, ça n’est pas le ski.

Ils ont des trucs un peu particuliers, par exemple il y a très peu de stations où les remontées vont jusqu’au sommet. Il me semble que dans leur tradition la montagne est sacrée. Il ont une relation particulière avec la nature. Par contre il y a des gens qui vont dans les stations et qui après partent en peau de phoque.

Est-ce que tu pratiques un autre sport outdoor ?
Le base Jump :
Je fais du base jump depuis 2001, j’en fais un petit peu moins depuis deux ans par manque de temps. Mais c’est quelque chose que j’eus pratiqué énormément. Il faut 350 sauts minimum d’avion pour attaquer le base jump. Ce qui est déjà énorme et demande pas mal d’argent. Mais ce qui est encore plus difficile, c’est de trouver la personne qui va t ’apprendre. Parce que comme ça n’est sous aucune Fédération, il n’y a pas d’assurances, c’est pas un sport interdit, il est toléré, il n’y a pas vraiment de structure, et quand tu formes quelqu’un, tu es un peu responsable de sa vie, et du coup trouver un formateur base jump c’est très compliqué. Il faut une grosse relation de confiance entre le formateur et l’élève.

Le parapente :
J’ai aussi pratiqué énormément de parapente, que j’ai arrêté parce que je trouve ça un peu trop dangereux. La particularité du parapente, c’est que tu joues vraiment avec les courants thermiques, donc les vents et les zones de chaleur qui émanent du sol. Il faut avoir limite le coeur marin à cause des ascendances: parfois on peut prendre 10, 12m/s parce que l’objectif du parapente c’est de prendre des thermiques, donc des zones d’air chaud pour te monter en altitude donc tu enroules, pour ensuite traverser à plat d’autres zones. Moi quand ça me secoue trop je ne suis pas bien.

Le parapente de manière générale, ça reste dangereux au décollage, et à l’atterrissage. Parce que parfois on a des fermetures de voile à cause de vents qui arrivent de droite ou de gauche et que l’on ne peut pas calculer.
Quelque soit le sport que je pratique, je n’aime pas trop laisser la chance au hasard. Le parapente, ça reste un sport formidable, mais il faut beaucoup le pratiquer, ça prend énormément de temps. En quatre ou cinq jours on est autonome en parapente.

VTT :
J’ai aussi fait beaucoup de VTT de descente. Mais je ne suis clairement pas doué avec un guidon, du coup j’ai pris beaucoup d’arbres, beaucoup de chutes. Et un moment je me suis dit qu’il valait mieux arrêter. De toute façon je ne suis pas du tout agile avec mes mains, vaut mieux que ça se gère au niveau des pieds.

Et sinon, bon, c’est pas vraiment outdoor, mais j’adore le tennis, et j’adore le golf ;-)

Et la wingsuit dans tout ça ?
Je pratique la wingsuit d’avion. L’été où j’ai voulu attaquer la wingsuit en base jump, je me suis tout cassé en ski. Dos, sternum, épaule… En 2008. Du coup pendant deux ans j’ai eu interdiction de sauter et du coup j’ai pas eu le temps de tenter. Mais ça va arriver très très vite.

Et pour ces sports, quels sont tes spots préférés ?
Alors pour le base jump j’ai un petit peu voyagé. Je suis monté jusqu’en Norvège, parce que c’est un peu la Mecque là bas. Il y a beaucoup de falaises. Comme en Italie dans les Dolomites, j’y vais aussi souvent.

Pour faire du Base jump en France, il faut aller soit dans le Vercors, soit dans le Verdon, soit dans la région de Chamonix

Le parapente on en fait partout.

Tes projets ?
Alors tu vois, j’ai 37 balais, j’ai fait beaucoup de bêtises. Oui, j’ai pris des risques, parfois un peu trop en ski, en base jump. Clairement j’ai failli mourir cinq fois. Cette année c’est peut-être celle de la sagesse, j’ai fait des choses moins dangereuses, tout aussi belle et je pense que ma carrière va continuer dans le ski freeride et tout ça, mais je vais commencer à freiner un peu le côté performance de la chose, donc les déposes en hélico sur des faces qui font 600/700mètre avec un risque d’avalanche ou les voyages au fin fond de l’Alaska, quand tu sais que si tu tombes tu es à 5heures du premier hôpital… Je vais faire en sorte de toujours faire des choses engagées, mais avec plus de temps, et plus sereinement. J’ai moins envie de me mettre en danger, tout simplement.

Quelle est ta définition d’un sport outdoor ?
C’est comme quand on me demande le freeride en fait. C’est très vaste. Si je devais qualifier tous les sports qui sont outdoor, le premier truc auquel je pense c’est tout ce qui ne se passe pas sur le macadam, donc des sports qui ne sont pas forcément urbains. En fait je crois que c’est un peu tout ce qui touche à la nature. C’est de la liberté: je pars courir, je ne suis pas obligé de me cantonner à une boucle de 400m. C’est être dehors.

Consultez la source sur ZeOutdoor: Enak Gavaggio l’interview by Zeoutdoor

 

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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