Le recul du RevPAR est marginal (-0,9%) sur un mois de faible activité relative, mais il est significatif d’une ambiance toujours morose sur fond de crise économique persistante, de chômage et de contestations en tout genre. Les pas de côté réguliers du Gouvernement et les mesures fiscales annoncées n’incitent pas à la confiance des entreprises qui limitent leurs dépenses et les déplacements professionnels. Le moteur de l’hôtellerie haut de gamme est en panne en fin d’année et accentue la pression à la baisse. Les taux d’occupation sont stagnants, voire en baisse, et la gestion des prix de revient est prudente. Si Paris et sa grande banlieue affichent encore une évolution positive du RevPAR (+1,5% à Paris et 3,4% pour la périphérie), il n’en va pas de même pour le reste du pays dont le RevPAR plonge de 2%, sous la pression de la baisse des prix moyens, dans toutes les catégories.
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