"Si nous n'agissons pas, la planète connaîtra avant la fin du siècle un réchauffement climatique supérieur à 3°C, voire à 4°C", a déclaré le chef de l'Etat en ouverture de la deuxième conférence environnementale, en évoquant le nouveau rapport des experts du climat du Giec à paraître la semaine prochaine.
"La France a décidé de s'engager", a-t-il affirmé en rappelant que Paris souhaitait accueillir la conférence de l'ONU sur le climat en 2015, année où doit être conclu un nouvel accord global contre le réchauffement.
L'ambition de Paris n'est pas de "simplement jouer les pays hôtes, dans une perspective touristique", mais d'accueillir une conférence qui "doit aboutir".
L'objectif en 2015, a dit M. Hollande, est "de parvenir à un pacte mondial sur le climat", c'est-à-dire à "un accord qui engagera toutes les parties prenantes sur une limitation des émissions des gaz à effet de serre pour contenir l'évolution de la température en-deçà de 2°C à l'horizon 2100".
L'accord devra être "équitable et contraignant", avec des objectifs différents selon les pays mais en permettant un "suivi" des mesures prises.
"Pour réussir, les chefs d'Etat et de gouvernements doivent être personnellement impliqués", a-t-il plaidé.
M. Hollande a estimé que l'Union européenne devait être "exemplaire".
Lors du conseil européen consacré à la politique climatique de l'UE, en mars, il proposera ainsi "que l'Europe se donne un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre: 40% en 2030" par rapport à 1990. L'objectif fait encore débat entre les Européens.
Il défend aussi une "taxe carbone aux frontières" européennes.
La France, seul pays candidat pour accueillir la conférence climat en 2015, doit être officiellement désignée en novembre à Varsovie.
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