Lutter contre les idées reçues
Premier bilan donc, qui porte sur une "part significative" des quelque 700 équipements golfiques répartis sur 33.000 hectares en France et fréquentés par 422.000 pratiquants licenciés. Un nombre en augmentation de 40% en douze ans, qui place le golf au quatrième rang des activités sportives individuelles les plus pratiquées en France. Si la réduction moyenne des consommations globales en eau par les golfs sur les cinq dernières années est de 14%, les consommations provenant du réseau public ont, elles, baissé de 20%. Par ailleurs, 90% des eaux utilisées dans les golfs français sont des eaux non consommables, provenant de ruissellements, de forages, de stations d'épuration après retraitement, etc. Un golf comme Bondues, près de Lille, étant même parvenu à se passer tout à fait d'eau consommable. Voilà pour les chiffres-clés.
Quels ont été les leviers d'amélioration pour parvenir à ces résultats ? "Dans un premier temps, ce sont les fuites d'eau, qui représentent environ 20% de la consommation, a expliqué à Localtis Jérôme Paris, vice-président de la FFG et responsable de la commission environnement. Nous avons donc vérifié les réseaux d'arrosage, souterrains pour la plupart. Nous avons ensuite sensibilisé les acteurs pour qu'ils n'arrosent que les zones strictement nécessaires au jeu et règlent mieux leur matériel. On a fait beaucoup de réunions en province, dans chaque ligue. Simplement en montrant des exemples d'entretien sans investissements excessifs, on a eu des résultats très intéressants. Pour la fédération, le budget de l'opération a été très faible, car le travail a été fait pour l'essentiel par des bénévoles. Les agences de l'eau ont pris par ailleurs une participation significative, de 20 à 50%, au financement d'études et d'installations qui permettent les économies d'eau." Les collectivités locales ont été par ailleurs impliquées là où existent des golfs publics.
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