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"665 millions. Près d'un million d'étrangers et de touristes se rendent chaque année au carnaval. Et ils dépensent au total près 665 millions de dollars à Rio. Les principales dépenses concernent les hôtels, dont le taux d'occupation atteint 98% cette année, contre 95% l'an passé. Les étrangers, qui souhaitent défiler, doivent également se munir des tenues de l'école de samba avec laquelle ils comptent déambuler dans les rues.
Mais ce n'est pas tout. L'économie du tourisme et du carnaval profite également "aux marginaux et aux factions criminelles", décrypte François-Michel Le Tourneau. "L'afflux de touristes, spécialement pour faire la fête, renforce l'offre et il est vrai que la drogue fait partie du carnaval. Il y avait des pailles pour inhaler des parfums et de l'alcool et cela faisait partie du carnaval jusque dans les années 70. Depuis, elles ont été interdites. Mais l'économie de la drogue se porte très bien au moment du carnaval", assure ce spécialiste du Brésil.
Entre 2 et 5 milliards de $. C'est la somme dépensée par les écoles de samba pour leurs défilés. Si certains sont financés par des entreprises brésiliennes et étrangères, d'autres sont payés par les mafieux des jeux clandestins. Car le costume de luxe, revêtu par certains participants en haut des chars coûte 35.000 dollars en matériaux, sans compter la main d’œuvre!
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30. Le tourisme sexuel augmente de 30% à la période du carnaval. C'est l'un des fléaux du pays. En 2004, le Brésil s'est doté d'un Plan national de combat contre l'exploitation sexuelle et commerciale des mineurs et a crée un code de conduite pour les employés du secteur du tourisme. En 2010, il a donné le coup d'envoi à la campagne "Un but pour les droits des enfants!" destinée à combattre l'exploitation sexuelle des mineurs pendant le Mondial de football de 2014.
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