Pour 2013, le cabinet spécialisé prévoit une légère croissance, avec un RevPAR en hausse de 0,9 % à 2,4 %, soit mieux que le marché européen qui connaîtrait dans le meilleur des cas une croissance de 0,5 %.
A Paris, les prix moyens ont augmenté de 6,6 %, à 164,30 euros, pour un taux d'occupation de 82 %, ce qui signifie que "plus de 250 jours dans l'année sont pleins", a souligné Vanguelis Panayotis, directeur du développement de MKG, en présentant les résultats. Une performance "à la fois belle et inquiétante car Paris est en sous-capacité et perd certains congrès", prévient le PDG de MKG, Georges Panayotis, qui regrette que "compte-tenu des prix de l'immobilier, les seuls hôtels que l'on peut ouvrir sont des palaces". Les établissements moyen et haut de gamme (3 étoiles et plus) s'en sortent mieux que les catégories économiques, grâce à la clientèle internationale, avec des hausses respectives de 2 % et 2,7 % de leur RevPAR.
En revanche, les taux d'occupation reculent dans tous les segments pour s'inscrire à 65,4 % au total, selon cette étude qui se concentre sur les performances de l'hôtellerie de chaînes intégrées. L'hôtellerie de province, "plus dépendante de la clientèle nationale qui subit l'érosion de son pouvoir d'achat", selon M. Panayotis, accuse un recul de 0,9 % de son RevPAR. L'Ile-de-France s'en sort mieux, avec une hausse de 2,1 %. Parallèlement, les résidences hôtelières, dont le parc s'est étendu vers les centres économiques régionaux, connaissent une hausse de 6,5 % de leur RevPAR. Les hôtels en Allemagne (+5,5 %) et dans les Pays de l'est affichent de belles progressions en 2012 alors que ceux de l'Espagne, d'Italie et du Portugal ont souffert.
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