Cette mesure reviendrait évidemment à faire baisser le prix des billets d'avion en vertu des règles de libéralisation sur les vols et l'arrivée de nouvelles compagnies sur le marché.
L'Association des hôteliers israéliens accuse les voyagistes de privilégier leurs intérêts sectoriels au détriment de celui de l'industrie du tourisme dans son ensemble.
Faux, réplique le président de l'Office du tourisme, Kobi Karni, représentant l'Association des agents de voyages : "Ce ne sont pas les tarifs aériens qui empêchent les touristes de venir en Israël, ce sont les tarifs hôteliers trop élevés". Le ton est donné.
L'accord "Ciel Ouvert" devait être signé le mois dernier à Bruxelles entre l'Union européenne et le ministre israélien des Transports Israël Katz.
Celui-ci s'est désisté à la dernière minute arguant qu'il "n'était pas bon de prendre de grandes décisions durant une campagne électorale".
Cependant, le ministère a subi de fortes pressions des compagnies aériennes israéliennes - soutenues par la Histadrout - opposées à un tel accord qui, disent-elles, nuirait à leurs santé financière.
Des pressions qui ont irrité les hôteliers, qui accusent les tours opérateurs de "préserver un statu quo dans les cieux, en fait un monopole, dans lequel le sort du tourisme d'accueil est pris en otage par moins de 60 avions appartenant aux compagnies israéliennes".
Pour les hôteliers, la signature de l'accord "Ciel Ouvert" avec l'Union européenne favoriserait le développement de l'industrie du tourisme dans tous les secteurs.
Kobi Karni, le représentant des agences de voyage, a répliqué en pointant la huitième place en 2012 des hôtels israéliens dans le classement des hôtels les plus chers dans le monde (au troisième rang en 2011)".
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