Et le récif pourrait continuer à se détériorer dans les mêmes proportions d'ici 2022 si rien n'était fait pour le protéger, selon les scientifiques de l'Australian Institute of Marine Science (Institut océanographique d'Australie, AIMS) et de l'université de Wollongong (Etat de Nouvelle-Galles du Sud).
"La perte de la moitié de la couverture corallienne originelle est une source de grande préoccupation car elle est synonyme de perte d'habitat pour des dizaines de milliers d'espèces" marines, estiment les chercheurs qui ont compilé 2.258 études scientifiques conduites depuis près de trois décennies sur ce phénomène.
Les cyclones tropicaux de forte intensité - 34 au total depuis 1985 - sont responsables de près de la moitié (48%) de la dégradation de la Grande barrière, suivis par l'acanthaster pourpre (42%), une étoile de mer invasive également appelée "couronne d'épines", qui dévore les coraux.
Enfin deux épisodes graves de blanchiment en 1998 et 2002 liés au réchauffement des océans ont également eu "un impact néfaste important" sur les portions centrales et septentrionales du récif, note l'étude.
Elle abrite 400 espèces de coraux, 1.500 espèces de poissons, 4.000 espèces de mollusques et de nombreuses espèces en danger comme le dugong et la grande tortue verte".
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