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Vivre et travailler au Japon avec un PVT l’exemple d’Aala 1/2

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Peu d’étrangers vivent au Japon. C’est pourtant un pays qui est fascinant à plusieurs titres. Un vrai choc culturel pour y attends. Stupeurs et tremblements.

Aala qui y vit depuis 9 mois nous en dresse un portrait passionnant !Il tient un blog UN GAIJIN AU JAPON.

 

Bonjour Aala, pourrais-tu te présenter ?

Bonjour Fabrice, bonjour tout le monde. Pour faire bref, je m’appelle Aala, j’ai 27 ans. Je suis français d’origine Tunisienne. Je suis né en France, puis j’ai passé près de 6 ans en Tunisie et fais l’ensemble de mes études en France.

 

Après avoir terminé mes études et avoir fait 3 ans en alternance dans la grande distribution, je voulais me lancer dans un grand défi pour moi à l’époque : Apprendre l’Anglais (j’avais toujours 6 de moyenne en cours dans cette matière LOL). Pour cela, je suis parti pour un tour du monde d’une année (à la base) en Novembre 2009.  Mon programme : 5 mois en Australie, 2 semaines en Nouvelle-Zélande, 5 mois au Canada et 1 mois aux USA…..

 

Mais au final j’ai passé 5 jours à Hong-Kong et Macau, 5 mois en Australie, 10 jours en Nouvelle-Zélande, 1 an au Canada, 2 mois aux USA, 1 semaine au Mexique et je suis au Japon depuis plus de 9 mois maintenant. Donc cela fait près de 2 ans et demi que j’ai quitté la France (pour parodier notre cher président je dirais : La France tu l’aimes ET tu la quitte LOL).  D’ailleurs d’ici à la fin de l’année 2012, mon blog dédié à mon tour du monde sera relancé (j’en avais fais un mais sur une plateforme gratuite qui ne me plait plus, et depuis j’ai appris à utiliser WordPress).

 

Leafcup Yukata de Yukatabun Vivre et travailler au Japon avec un PVT: l’exemple d’Aala 1/2

 

Comme quoi, les plans de voyage sont souvent bouleversés ! Où habites-tu en ce moment ?

J’habite à Tokyo depuis le 5 mai 2011 (moins de 2 mois après le tremblement de terre, le tsunami et la catastrophe de Fukushima). Pour être plus précis (et pour ceux qui veulent chercher sur google map) j’habite à Tokyo-to, Taito-ku, Kuramae (Préfecture de Tokyo, Ville de Taito, quartier de Kuramae). C’est un quartier dans le Nord Est de Tokyo situé entre le traditionnel quartier de Asakusa (avec son fameux temple Shinto) et le quartier geek et otaku de Akihabara (très célèbre pour ses Maid Cafés et ces boutiques d’électroniques en tout genre).

 

Tu es le roi du PVT ! Tu as utilisé ce moyen pour travailler dans plusieurs pays je crois. Pourrais-tu nous en dire plus sur ce visa travail ?

Le roi je ne sais pas, mais disons que je commence un peu à me spécialiser en la matière LOL… J’en suis actuellement à mon 3ème PVT en moins de 3 ans. Pour information, il y en a 8 (existant ou en cours de négociation) : Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Japon, Corée du Sud, Singapore, Argentine et Taiwan.

 

Le PVT, pour faire simple, c’est un visa « moyenne durée », en général 1 an (sauf Singapore seulement : 6 mois) et NON renouvelable (sauf pour l’Australie, à condition de travailler 3 mois au moins dans les fermes). Il est réservé aux jeunes de moins de 30 ans (une demande peut-être faite jusqu’au dernier jour de ses 30 ans et donc on peut l’avoir et le faire à 31 ans, sauf pour le Canada où la limite d’âge est de 35 ans).

 

Ce visa vous permet de rester suffisamment longtemps dans le pays pour y voyager et vous imprégner de la culture locale, tout en ayant la possibilité de travailler afin de générer des ressources suffisantes pour voyager plus. Et parce que j’aime bien parodier notre cher président, je dirais ainsi : « Travailler plus, pour voyager plus ».

 

Le but de ce visa n’est donc pas de travailler à proprement parlé, mais bien de voyager. Beaucoup croient que le PVT est là pour t’aider à trouver un très bon travail (ce qui peut être le cas, voir même déboucher sur une immigration, notamment au Canada), mais à la base il s’agit bien d’un visa de voyage étendu. Ne partez pas en PVT en vous disant que vous allez faire fortune, mais bien en vous disant que vous partez à l’aventure. Ne partez pas sans le sous, comme certains le font en passant trouver un travail du jour au lendemain (ce qui est toutefois possible. J’ai eu du travail très rapidement dans les 3 pays où je suis allé).

 

Comiket 80 Tokyo Big Sigh Vivre et travailler au Japon avec un PVT: l’exemple d’Aala 1/2

 

Pour ma part ce visa m’a permis de visiter :

-          l’Australie (Adélaïde, Coober Peddy, Port Lincoln, Melbourne, Tasmanie, Sydney, Brisbane) et d’y faire du Shark Cage Diving (plongé en cage au milieu de l’océan avec le requin blanc) ou encore de prendre l’hélicoptère au-dessus de la Great Ocean Road.

-         la Nouvelle-Zélande (toute l’île du Nord) où j’ai pu y faire du rafting dans la rivière du Seigneur des anneaux ou encore une randonnée jusqu’au sommet du Tongario Alping Crossing (une des dix meilleures randonnées au monde)

-          le Canada (Vancouver, Vancouver Island, Kelowna, Yellowknife, Whistler, Big White, Montréal, Toronto, Banff, Québec City, Niagara Falls, Ottawa) où j’ai pu y admirer les Aurores Boréales par –42° C à minuit tout en faisant du chien de traineau

-          les USA (Seattle, Portland, Houston, Boston, New-York, Atlantic City, Philadelphie, Washington, San Francisco, Yosemite National Park, Death Valley, Las Vegas, Monument Valley, Grand Canyon, Phoenix, San Diego, Los Angeles) pour y marier un ami à moi à Las Vegas ou encore  faire une randonnée de 32 km dans le Grand Canyon.

 

Sans le PVT, il m’aurait été quasi-impossible de réaliser tout cela, soyons très clair là-dessus. Rien que d’aller voir les Aurores Boréales à Yellowknife cela m’a coûté 1600 Dollars Canadiens pour 3 jours (environ 1185 euros).

En PVT j’ai essentiellement fais des petits boulots tels que :

-          Cueillette de fruits, récoltes de fond pour des associations, travail à l’usine pour empaqueter des pommes de terre en Australie

-          Employé de rayon traiteur ou vendeur aux rayons prêt-à-porter pour hommes au Canada

-          Professeur de français et d’anglais, Chat Host, Baby-sitter, traducteur au Japon

 

En général, ce que je fais c’est que je voyage dans des pays, et je m‘arrête dans d’autres pour y travailler afin de générer de nouvelles ressources financières qui me permettront de voyager encore plus. D’où le fait que je puisse voyager depuis 2 ans et demi maintenant.

Enfin dernier avantage, et non des moindres du PVT, c’est qu’il te permet d’apprendre la langue locale. Quand je suis arrivé en Australie, mon anglais se limitait à « Hello, I am Aala, I am French, I am 25 years old » (et je suis sérieux, c’était mon réel niveau). En bien moins de 2 ans, et sans prendre aucun cours ou sans même étudier (juste en pratiquant quotidiennement), j’ai pu maitriser la langue de Shakespeare (pas totalement mais suffisamment bien pour pouvoir être professeur d’anglais au Japon).

 

En clair, le PVT c’est « tout bénef » : voyages, expériences de vies, nouvelles rencontres, nouvelles cultures, ouverture d’esprit, apprentissage de nouvelles langues, ….

La France est l’un des rares pays dans le monde à offrir cette opportunité, il serait donc vraiment dommage de passer à côté. Mais par pitié, je vous en supplie, ne faites pas comme beaucoup de français que je rencontre en voyage avec un PVT :

-          Ne vous « sectarisez » pas : je rencontre beaucoup de français en PVT qui reste entre français 24H/24 (travail, colocation, voyage). Si vous voulez faire cela, restez en France, ça revient exactement au même.

-          Dans PVT, le V ça veut dire Vacances. Donc pensez à voyager et non pas à économiser sans cesse. Je vais vous donner l’exemple d’un couple rencontré au Canada. Ils sont venus en PVT, ils sont restés 6 mois à Vancouver pour y travailler à mi-temps et gagner moins de 1000 dollars par mois (environ 740 euros) et puis sont rentrés en France. Où est l’utilité de faire cela, en sachant qu’ils ne sortaient jamais faute d’argent ?

 

Je dis cela parce que dans certains pays il y a des quotas annuels pour les PVT délivrés (environs 7000 pour le Canada, 1500 pour le Japon, …) et que les personnes qui agissent de la sorte privent d’autres voyageurs d’une fabuleuse expérience.

 

around tokyo with radouane  Vivre et travailler au Japon avec un PVT: l’exemple d’Aala 1/2

 

En effet, vraiment intéressant ces PVT ! Est-ce difficile de trouver du travail au Japon sans parler la langue ?

La grande et fameuse question que tout le monde se pose, et qui fait que le PVT Japon n’est pas très réputé (essentiellement apprécié des geek et otaku accroc au Japon). On va faire très simple en commençant par la fin : je ne parlais pas Japonais en arrivant au Japon (mais alors même pas un petit mot) et je gagne actuellement plus de 200 000 Yen par mois (plus de 2000 euros). Donc la réponse est OUI on peut trouver du travail sans parler la langue. Je suis actuellement Professeur de Langues (français et anglais en free lance et chat host dans un English Cafe)

 

Mais attention, parce qu’il y à toujours des « MAIS » dans la vie. Ce n’est pas non plus si facile que ça ou donné à tout le monde. Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte :

-          Il faut savoir se débrouiller, savoir chercher et avoir un très bon relationnel, pour se monter un réseau très rapidement.

-          Je suis arrivé juste après le tremblement de terre alors que la majorité des Français avaient « fuis » le pays (9000 Français avant le 11 mars 2011, 3000 seulement après), cela m’a donc ouvert de nombreuses opportunités étant donné qu’il y avait toujours une certaine demande mais pas tant d’offre que cela (et oui la dure loi du marché).

-          N’essayez pas d’être Professeur de langues si vous n’avez aucunes réelles compétences, ou au moins si vous n’êtes pas patient et organisés. Vous perdrez tous vos étudiants rapidement et vous vous retrouverez sans le sous.

-          Sachez vous construire une stratégie et sortir du lot car la concurrence est féroce et nombreuse.

-          Ne pas partir dans les petites villes si vous ne parlez pas le Japonais, car il vous sera quasi-impossible de trouver du travail (sauf certaines exceptions très très très rare). Tokyo est la bonne ville pour débuter, le temps de maitriser la langue (et notamment les fameux 1945 Kanjis – caractères chinois -  de la vie quotidienne)

 

Pour vous donner un ordre d’idée, la majorité des professeurs de langues en Free-lance gagnent entre 60 000 et 100 000 Yen par mois (600 à 1000 euros). Il est très rare d’en trouvez qui gagne plus que cela. Ils ont en moyenne 10 à 15 étudiants et ils facturent 3000 Yen par heure (30 euros de l’heure). Personnellement, je dispose d’environ 25 étudiants.

 

Un petit conseil : EVITER A TOUT PRIX de travailler pour la société LEAFCUP. Il s’agit d’un English Cafe (un café où les Japonais viennent pour pratiquer les langues étrangères. Les Japonais s’assoient à une table où se trouve un étranger et parlent en français, anglais, chinois, ou bien d’autres langue). Je vous déconseille vivement de travailler là-bas par expérience. Le salaire y est de 1000 Yen par heure (10 euros) mais les frais de transports ne sont pas pris en compte (environ 3 ou 4 euros aller retour). On y travaille entre 1 à 3 fois par semaine pour 3 ou 4 heures à chaque fois ce qui vous fait un revenu net compris entre 2600 Yen (26 euros) et 14800 Yen (148 euros) par semaine. Mais surtout, cette société est une société qui « exploite » les étrangers. Le patron sait pertinemment que les étrangers en PVT ne parlent généralement pas bien, ou pas assez bien le Japonais, donc il en profite pour pratiquer :

-          des salaires bas sans prise en charge des frais de transports (ce que la majorité des sociétés payent en général)

-           des horaires flexibles et non garantis (il vous donne des heures quand il a besoin uniquement, donc vous pouvez rester sans travailler plusieurs semaines)

-          du chantage : il demande aux employés de créer un Facebook Fan Page à leur nom pour promouvoir sa société sinon il ne vous paye que 800 Yen par heure

-          des pratiques illégales qui peuvent vous causer des soucis avec la police : distribution de flyers non autorisés dans la rue

 

Donc je vous recommande d’éviter LEAFCUP et d’essayer de trouver d’autres emplois. Pour ma part d’ici à la fin de l’année 2012 j’écrirais un e-book pour vous aider à gagner de l’argent avec un PVT au Japon.

Ah oui sinon j’oubliais, vous pouvez être MODEL. Tout le monde peut le faire et devenir le héros de la prochaine campagne de pub japonaise. Si vous êtes très attractifs physiquement vous vous ferez aborder dans la rue par des « rabatteurs » et vous pourrez avoir des sessions photos ou vidéos. Si vous êtes dans la norme ou « en-dessous » vous pouvez postuler par vous-même dans les agences (il y en a des dizaines) et vous pourrez obtenir quelques contrats par ici par là. En général c’est payé 10000 Yen (100 euros) pour environ 2 heures.

 

sumo tournament tournoi s Vivre et travailler au Japon avec un PVT: l’exemple d’Aala 1/2

 

Et sans PVT, nul salut pour travailler au Japon ?

Il est très facile de travailler au Japon sans visa de travail. Beaucoup de filles par exemple deviennent Hostess (attention il ne s’agit pas de prostitution, mais de filles qui font rêver les salarymen japonais prêt à débourser des fortunes pour elles). Ces Hostess gagnent près de 20000 yen la nuit en moyenne, voir beaucoup plus pour certaines. J’ai d’ailleurs lu un livre très intéressant : 90 DAYS GEISHA. C’est l’histoire d’une Canadienne de 21 ans venu au Japon pour y être Hostess.

 

Sinon on peut donner des cours de langues en Free-lance, ce qui est non déclaré. Mais là il faut tenir compte du fait qu’il vous faudra au moins 1 mois ou 1 mois et demi pour vous construire une clientèle suffisamment rémunératrice et que le visa touriste ne dure qu’un mois (extensible à 6 mois à conditions de démontrer que l’on a les ressources financières pour vivre au Japon sans travailler).

 

Les garçons peuvent aussi être Host, ce qui revient à faire la même chose que les Hostess : tenir compagnie à des femmes très riche en manque d’amour. Il faut savoir qu’il y a plus d’un million de femmes japonaises millionnaires et célibataires (je cherche toujours la mienne LOL)…

J’espère ainsi pouvoir vous faire réaliser qu’il est possible de travailler au Japon sans parler le Japonais.

 

Une des images que nous avons du Japon, c’est le coût de la vie élevée. Tokyo est une des villes les plus chers au monde. Quel est le budget minimal pour vivre au Japon. Pourrais-tu donner quelques exemples de prix ?

Oui Tokyo est une ville extrêmement chère. Mais oui on peut vivre à Tokyo sans se ruiner…Ce que j’arrive à faire depuis plus de 9 mois.

Il  y a plusieurs éléments à prendre en compte dans son budget :

-          Le logement : l’un des éléments les plus importants de ton budget au Japon. Pour informations, au début des années 90 le palais de l’empereur était estimé à la valeur totale de l’ensemble du territoire de la Californie, le quartier de Ginza (google maps est ton ami) était estimé à la valeur totale du Canada… Donc le logement est extrêmement élevé à Tokyo. Pourquoi ? C’est très simple, le Japon à la 7ème population mondiale (un peu moins de 130 millions d’habitants) et le Japon est de la même superficie que l’Allemagne. Mais 60% des terres sont des montagnes et seulement 2% du territoire est occupé par les Japonais (le reste étant partagé entre les montagnes et volcans, les rizières, …). D’où le prix élevé du loyer. Mais en gérant bien et en cherchant comme il faut on peut s’en sortir avec un loyer assez bas.

 

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En général, pour une chambre en guest-house (logement de l’étranger) il faut compter en moyenne 60 000 Yen par mois (600 euros). Personnellement j’en paye 48 000 Yen car je suis passé par une « petite » guest-house peut connue. Mais il  y a un élément qui peut vous ruiner si vous ne vous y connaissez pas : LA CAUTION. Si vous louez par une guest-house vous payerez entre 10000 Yen (100 euros) et un mois de loyer de caution, jusqu’ici tout va bien. Si vous louez à un particulier, il y a une pratique très courante mais illégale (contre laquelle vous ne pourrez absolument rien faire) qui est ce qui est communément appelé « le cadeau au propriétaire ». Il s’agit de payer 1 mois de loyer en avance (normal), 1 mois de loyer en caution (normal) et 2 mois de loyers au titre du « cadeau au propriétaire » qui ne vous seront jamais rendus (pas normal du tout, mais une tradition du pays, et notamment de Tokyo). Donc faire très attention à cela.

 

-          Le transport : voici là l’élément qui va vous ruiner très rapidement si vous ne le gérez pas bien, surtout à Tokyo. Ici c’est bien, les trains sont à l’heure (si jamais ils sont en retard, ce qui est très rare, un papier officiel d’excuse pour votre employeur vous sera délivré), très propres et jamais en grève (la SNCF et la RATP si vous lisez cela, je pense que vous avez beaucoup à apprendre par ici). Mais cela à un prix. Je paye en moyenne 20000 à 25000 Yen par mois (200 à 250 euros) de transports en commun à Tokyo (ce qui est dû au fait que je donne des leçons tout autour de Tokyo, mais mes étudiants me payent mes frais).

Si vous ne donnez pas de cours mais que vous déplacez régulièrement il faut compter environ 10000 Yen par mois minimum (100 euros). Vous pouvez réduire cela en achetant un vélo (très fréquemment utilisés ici très utile) pour environ 10000 à 15000 Yen (100 à 150 euros) et ainsi économiser beaucoup d’argent.

 

-          La nourriture : l’alimentation au Japon est l’une des plus saines au monde (le Japon est le pays ayant le plus de centenaires au monde, en proportion) mais cela ne se ressent pas trop sur le prix. Vous pouvez bien sûr payer très cher des aliments de tous les jours mais en général il est facile de très bien manger pour moins de 500 Yen par repas (5 euros). Par exemple, je mange des sushis (8) pour 300 Yen (3 euros), ou un plat préparé (généralement 2 crevettes frites, des légumes fris, du riz) pour seulement 250 Yen (250 euros). Comment je fais ? C’est très simple : Au Japon, les aliments préparés sont toujours frais et du jour, ce qui veut dire qu’en fin de journée tout est soldé a -50%.(NDLR: bon plan!)

 

J’en profite donc pour bien manger et pour un prix plus que raisonnable. Après tu peux toujours faire quelques coups de folies et aller manger des sushis à TSUKIJI MARKET (port de pêche le plus réputés au monde) où tu pourras payer 800 Yen (8 euros) pour 1 (oui oui 1) seul sushi (mais très très bon le sushi). Sinon il y à les petits restaurants de type bouiboui qui proposent des plats japonais à moins de 5 euros et qui sont très bons. Il est donc facile de manger pas cher au Japon.

 

Sinon le fruits et légumes sont EXTRÊMEMENT CHER ici. Une pomme coûte au minimum 100 Yen (1 euros)… Oui oui j’ai bien écris 1 pomme. Un melon au minimum 1000 Yen (10 euros)… L’agriculture japonaise est très protégée par le gouvernement et les prix pratiqués sont exorbitants. J’ai même vu la fameuse pastèque carré pour 45000 Yen (450 euros)… C’est un peu comme dans le spectacle de Gad El Maleh : Le Coca à 20 euros, là ta pastèque à chaque croc tu te dis « Et hop 100 euros »…

 

Voilà donc pour les 3 éléments clés de ton budget au Japon. Si tu y regardes de plus près tu verras que je paye par mois :

-          Logement : 48000 Yen (480 euros) tout inclus (Internet, 2lectricité, Eau, …)

-          Repas : 1500 Yen (15 euros) mais ça c’est parce que je suis fainéant ces temps-ci et que je n’ai pas envie de cuisiner, sinon je peux largement réduire ces coûts. Soit en moyenne 45000 Yen par mois

-          Transport : 25000 Yen par mois

Donc j’ai un budget de 118000 Yen mensuel (1180 euros) + les frais divers (sorties, urgences, …). Cela fait beaucoup, mais les salaires et revenus sont très élevés donc cela compense bien.


 

La suite dans un prochaine article!

 

Alors, le Japon, cela vous branche? icon smile Vivre et travailler au Japon avec un PVT: l’exemple d’Aala 1/2

 

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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