En début d’année, un entrepreneur néerlandais, Jim Halfens, faisait parler de lui avec ses “Heartbreak Hotels”, les Divorce Hotels. L’idée? Enfermer un couple en panne d’harmonie dans un établissement hôtelier, pendant un week-end, pour l’inciter à établir les termes d’une séparation en douceur, à l’aide de médiateurs.
Après avoir vendu son concept à six établissements des Pays-Bas, voilà qu’il l’étend au Royaume-Uni, à l’Italie, à l’Allemagne et aux États-Unis. L’entrepreneur pousse même l’idée plus loin: il a approché deux chaînes de télé spécialisées pour leur proposer une téléréalité sur le sujet.
Techniquement, lorsqu’ils achètent un “forfait hôtelier du divorce”, les époux paient entre 3500 et 10 000 $, suivant la complexité de leur désaccord. Quand tout se déroule comme prévu, ils arrivent à l’hôtel le vendredi soir, mariés, et ils en ressortent le dimanche soir avec une entente de divorce à l’amiable, qu’il ne reste plus qu’à faire valider par un juge. Entretemps, ils séjournent chacun dans leur chambre et négocient en terrain neutre, dans une suite.
Aucun établissement n’est clairement identifié comme “Hôtel du Divorce” – le New York Times souligne même que souvent, les hôtels ne veulent pas être officiellement associés au concept -, et dans chaque cas, on retient les chambres et suites auprès d’un établissement en particulier, au cas par cas.
Il va sans dire que les membres du personnel sont alors prévenus de la délicatesse des circonstances, ne serait-ce que pour éviter qu’ils lancent un “Bonjour les amoureux!” aux couples engagés sur la voie de la rupture…
Pour plus de détails, consultez l’article du New York Times.
Consultez la source sur Lactualite.com: Des hôtels du divorce bientôt partout dans le monde