Le réveil est loin d’être matinal… mais c’est une rupture de rythme que j’accueille à bras ouverts.
La routine, malgré vous et si vous n’y prenez garde, peut être l’invitée intempestive qui vous accompagnera et donc remettra - dramatiquement et fatalement - en cause l’essence même du voyage…
Prenez garde et restez vigilant, donnez lui un bon coup de balai car elle n’a absolument pas sa place dans un voyage ou vous jouissez pleinement de votre liberté, d’aller, de venir, de faire, n’importe ou, n’importe quand et avec n’importe qui.
Aujourd’hui donc ce sera relaxe et relâche… Un joli ciel bleu drape Copenhague. Mais un léger vent frais persiste ! Toujours aussi sournois.
En début d’après midi, je me dirige vers Sortdedams Dossering, une des promenades bucoliques au cœur de Copenhague, prisé de ses habitants le dimanche. Le quartier est plaisant avec un air bourgeois discret. La douceur de vivre coule lentement.
Je remonte en direction de Faelledparken, surnommé le ‘’Central Park’’ de Copenhague. Mais avant, je fais un crochet par un quartier encore très méconnu des touristes. Une remontée dans le temps tout en étant de plain pied à notre époque contemporaine.
Me voilà en effet à Olufsvej, rue discrète bordée de maisons traditionnelles aux façades colorées.
Derrière cet extérieur d’un autre siècle, on devine aisément des intérieurs refaits à neuf, probablement à la décoration moderne, épurée et fonctionnelle comme savent le faire avec goût et ingéniosité les danois.
Un secret de fabrication partagés par les scandinaves dans leur ensemble. Le succès insolent d’Ikéa sous nos contrées en est certainement la plus belle preuve.
Puis au bout de la rue, je me retrouve au cœur de Brumleby, une véritable oasis de paix. C’est aussi un voyage dans le passé tout à fait incroyable et étonnant.
Un délicieux ensemble de 500 maisons, qui à la fin du XXème siècle ont été construites en tant que logement social pour les ouvriers de l’époque.
Des maisons mitoyennes, aux jardins sans clôture, aux ruelles pavées, nous avons ouvert la porte vers un autre temps…
Nous évoluons dans un décor de film rétro… Ambiance communautaire au sens propre.
Cependant, autre temps et modernité oblige. Désormais, les classes aisées ont investi ce ‘’petit paradis’’ urbain.
Tout proche le stade de foot, flambant neuf et à la taille démesuré par rapport aux maisonnettes voisines.
L’animation bât son plein avec les supporters vêtus des pieds à la tête aux couleurs du club et les stands vendant frites et saucisses pour se sustenter avant le match.
Juste en face, de l’autre côté de l’artère, le parc Faelledparkense présente comme une vaste étendue très ouverte ou la pelouse est reine. Ou le calme règne ici aussi de façon surprenante quand on songe que nous sommes en pleine ville.
Nombre d’habitants s’adonnent à des activités diverses : jogging, football, et plus original un match ou deux équipes s’affrontent en passes à dix avec un freesbee ;-) !
Je descends jusqu’à la place Sankt Hans Torv, un des hauts lieux de la vie nocturne et surtout réputée pour ses adresses alternatives.
Un air vintage fièrement assumé et très agréable avec cette multitude de cafés, restos, véritables gargotes ou bio, plats italiens, cuisine exotique se bousculent sur les menus…
Mosaïque sociale aussi : hipster, BoBo, jeunesse dorée et démunie, Cadres, ouvriers s'y cotoient toujours avec cette bonne humeur qui singularise Copenhague.
A tenter pour sortir, une nouvelle fois, des sentiers battus…
Prochain et dernier épisode, notre ressenti sur Copenhague et nos 7 conseils pour profiter de la ville pleinement et différemment !
Consultez la source sur Buzzvoyages.com: Voyage XI Copenhague à la campagne et insolite