Après les explosifs dans les chaussures, les sous-vêtements et les cartouches d’encre pour imprimantes, faudra-t-il bientôt craindre ceux qui seraient implantés chirurgicalement sous la peau?
Crédit: Arpingstone/Wikimedia
C’est ce que relevait le Department of Homeland Security états-unien, l’an dernier, comme le rapporte cet article du Wall Street Journal. Un article qu’avait peut-être lu une passagère qui est montée à bord d’un vol US Airways Paris-Charlotte (Caroline du Nord), puisqu’elle a alors fait courir le bruit qu’elle portait un tel type de bombe sur elle – ou plutôt en elle, sous sa peau.
Après vérification, il s’est avéré que le corps de la passagère ne comportait aucune cicatrice, et qu’elle semblait plutôt agitée du bocal… N’empêche que si la menace a été prise au sérieux, c’est parce que les services secrets de certains pays, Grande-Bretagne et États-Unis en tête, ont déjà intercepté des conversations entre islamistes radicaux qui avaient pour objet ce type d’explosif, y compris il y a quelques semaines, au Yémen.
Toujours d’après le Wall Street Journal, l’explosif serait introduit dans un sac de plastique puis implanté dans l’abdomen, le fessier ou les seins d’un ou d’une terroriste, qui n’auraient plus qu’à utiliser une seringue (comme celle que transportent les diabétiques) contenant un produit qui tiendrait lieu de détonateur.
Quand on sait que les scanneurs corporels présentement utilisés dans les aéroports du globe sont loin d’avoir fait leurs preuves – dans certains cas, des objets métalliques portés sur le corps sont demeurés indétectables -, on n’ose imaginer comment pourraient être repérés de tels explosifs…
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