Autant mon arrivée à Berlin s’est faite dans un grand calme et avec douceur.
Autant mon arrivée à Copenhague est tout son contraire.
Dès mes premiers pas à Copenhague, à peine sortie de la gare, c’est un ‘’effet de souffle’’ humain qui me plaque, me saisit par le col !
Je suis littéralement happé par un flot incessant de passants.
Vos sens sont immédiatement soumis à rude épreuve.
Les rues sont prises d’assaut sans compter ces boutiques bruyantes car des commerces plutôt populaires en haut de la rue Stroget, la colonne vertébrale de la capitale danoise, à proximité de l'hôtel de ville.
Il y règne un joyeux désordre qui tranche radicalement avec le côté rangé, le costume bien mis qui sied à Berlin et ses avenues.
Berlin la bourgeoise, Copenhague la populaire, un raccourci facile et trompeur mais qui, toutefois, reflète la différence d’atmosphère au premier abord.
Le temps (exceptionnellement beau et chaud pour la saison)et l’heure (de pointe) expliquent certainement cette effervescence. Cette fièvre contagieuse car on se laisse aisément emporter par l’ambiance.
A noter aussi que le cosmopolitisme de la ville saute aux yeux.
Mes hôtes seront très tard de retour chez eux. J’ai donc du temps devant moi, hélas. Après un rapide tour en ville, je retourne du côté de la gare pour me poser.
Puis me décide à prendre le bus qui me conduit à mes futurs pénates, le temps de mon séjour à Copenhague.
Plutôt Rock’n Roll et rocambolesque.
Il y a foule même à cette heure avancée de la soirée, plus de 22H30 pour prendre le bus. C’est la cohue mais je parviens à monter. Le chauffeur guère loquace, mais je me fais comprendre pour le ticket et le prix.
A un arrêt suivant, les passagers montent en nombre. Je note que chacun doit montrer son titre de transport au chauffeur sous peine d’être repris voire menacé de descendre immédiatement. La discipline est stricte, quel contraste avec chez nous.
Et là tout s’emballe. Ambiance de bruit et de fureur à bord du bus.
Dans ces conditions, je repère difficilement mon chemin. Je me laisse distraire, en particulier, par cet homme, plus remonté qu’éméché, qui soliloque le verbe très haut et qui s’est refusé à montrer son titre de transport. Il ignore, sur de lui, les appels du conducteur, embête gentiment les passagers autour du lui et disserte sans queue ni tête sur le pays tel qui va.
Las, le chauffeur, soudainement, lui signifie de descendre sous peine d’être embarqué par la police. L'individu en question le provoque, joue le coq. Il se ravise rapidement et finit par quitter le bus !
On peut enfin continuer notre chemin… mais je suis perdu.
Je commence à m’inquiéter car je me rends compte que nous sommes désormais très éloignés du centre. Nous avons probablement dépassé mon lieu de chute.
Je descends et effectivement je suis allé trop loin. Donc je commence à rebrousser chemin.
Pas mécontent de quitter le quartier qui à cette heure avancée de la nuit, ne déclenche pas en vous d’enthousiasme spontané. Ilots d’habitations vétustes, plutôt délabrés et tags qui ravagent les façades. Je me trouve à hauteur de Norrebro Station.
Pourtant à aucun moment, en dépit de l’air a priori patibulaire du quartier et d’être avec ma valise, je me sens en insécurité.
Je demande à une jeune demoiselle de confirmer mes intuitions sur ma route.
Enfin, me voilà aux pieds de l’immeuble ou je vais séjourner.
Rassuré et bien fatigué.
Bel accueil par mon hôte. Cette adresse a été également trouvée via le site de location saisonnière Wimdu. A l’instar de Berlin. Comme indiqué dans le premier article, je reviendrai sur ce site pour vous faire part de mon expérience.
Demain sera une autre journée… Et impatient de découvrir la ville de jour…
Consultez la source sur Buzzvoyages.com: Récit de voyage VII arrivée Rock’n Roll à Copenhague