Je choisis d’entrée de parcourir Copenhague à vélo. Ne pas manquer notre épisode 1.
D’une part, les prévisions météo sont plutôt pessimistes pour les jours à venir.
D’autre part, le deux roues est véritablement dans cette ville la ‘’petite reine’’.
Encore plus frappant qu’à Berlin.
Les magasins de vélos sont pléthore. A chaque coin de rue ou tout comme.
Leurs vitrines ‘’dégueulent’’ vraiment de modèles en tous genres. Sans parler de leur bout de trottoirs encombrés aussi de deux roues.
Je loue pour la journée dans une boutique à deux pas d’où je loge.
Et c’est parti pour le grand tour !
C’est un pur plaisir. Les voies cyclables sont larges, pour ne pas dire des boulevards parfois. Et vaut mieux vu le trafic, nettement plus dense que celui routier.
Je compte parfois, même la nuit ( !), une cinquantaine de cycliste pour deux ou trois voitures passant dans le même temps !
Ajoutez une courtoisie extrême (les voitures patientent sagement que les cyclistes traversent les carrefours par exemple) et une topographie de rêve, la ville est plate comme une planche à pain.
C’est le ''plat pays'' ;-)
A ne pas oublier les règles de bonne conduite comme, par exemple, lever le bras pour signaler que vous êtes sur le point de vous arrêter. Et vous servir de vos deux bras comme clignotants.
Je me retrouve rapidement dans le centre de Copenhague.
Puis à Christianshavn, de l’autre côté, sur la presqu’île.
La particularité de Christiana ? C’est une ‘’ville libre’’, et ce depuis 1971. Autrement dit, Christiania a créé son propre drapeau et en 2003, la cité possédait même sa propre monnaie !
J’ai même dépassé Christiana pour me retrouver de l’autre côté.
En pleine campagne !
C’est tout comme car de ce côté ci, place à la nature avec ses rives protégées, à la végétation dense, et aux sentiers réservés aux randonneurs ou aux adeptes du footing, surtout en ce matin beau et chômé.
Adjacent, un vaste espace composé d’innombrables terrains de sports.
Je reviens sur la presqu’île pour déambuler parmi ses rues pavées, bordées parfois d’anciennes maisons traditionnelles et aux façades joliment colorées.
Et entre ses canaux qui ne sont pas sans rappeler Amsterdam, mais à une échelle plus modeste.
Avant de circuler du côté des Docks qui, à l’instar de nombreuses villes dans le monde, sont en pleine réhabilitation et donc sur le point de connaître une nouvelle vie. Les vieilles friches ne seront bientôt que de vieux souvenirs.
Place maintenant au défi du jour : je décide de monter au sommet de la l’église Christiana. Appelée aussi l'église Notre-Sauveur. Très facilement reconnaissable à sa toiture en spirale et dorée.
Votre récompense sera à la hauteur de votre patience et de vos efforts : admirer ‘’ze’’ panorama sur la ville à 360 degrés.
Un panorama à couper le souffle (au sens propre comme au sens figuré car il vous faudra gravir plus de 350 marches ponctué de passages raides et par moments à négocier avec la plus grande prudence).
Je le déconseille aux personnes sujettes au vertige.
Car une fois au sommet, vous êtes aspirés par le vide. L’aplomb est à pic. Vous avez la ville à vos pieds.
Absolument vertigineux ! Et la vue fantastique !
Ci-dessous en vidéo pour bien vous rendre compte ;-)
Prochain poste, suite de la folle équipée ;-)
Consultez la source sur Buzzvoyages.com: Voyage VIII Le grand tour de Copenhague à vélo