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Vive le Colorado du Nord libre l’Écosse et le PQ ont des semblables aux É-U

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FORT COLLINS, États-Unis – Il existe un mouvement séparatiste qui vient tout juste de subir une déception électorale, qui révise sa stratégie à long terme et qui espère entre-temps une victoire du Oui au référendum écossais.

En fait, il en existe plus d’un.

Le Parti québécois a en effet de la compagnie au pays des cowboys. Un groupe qui souhaite se séparer du Colorado repense sa stratégie après avoir obtenu des résultats bons mais insuffisants lors d’un référendum, l’automne dernier.

Comme le PQ, le groupe se demande maintenant s’il doit suspendre pour un moment ses ambitions séparatistes en attendant d’obtenir les conditions idéales pour réaliser son objectif premier: former un nouvel État baptisé Colorado du Nord.

Et tout comme le PQ, le groupe a un parti pris pour le référendum qui aura lieu la semaine prochaine en Écosse.

Le chef de l’initiative 51st State du Colorado admet n’avoir pas suivi la campagne écossaise de très près, mais il espère tout de même que le référendum du 18 septembre marquera la victoire d’un idéal qui lui tient à coeur: la création d’entités politiques plus petites et plus unies.

«Ça me tient à coeur. J’aimerais que ce soit un succès, mais je veux que ce soit un succès pour les bonnes raisons», a expliqué Jeffrey Hare, cofondateur du mouvement.

«Un gouvernement plus petit, ou un plus petit groupe dont les membres partagent les mêmes valeurs, peut réussir aussi bien, ou peut-être même mieux, qu’une plus grosse entité comme le Royaume-Uni ou, dans notre cas, l’État du Colorado.»

À première vue, le mouvement de M. Hare n’a rien à voir avec ceux du Québec ou de l’Écosse. Il n’est pas poussé par une rancune historique envers les Anglais. Il s’appuie plutôt sur un conservatisme prônant un gouvernement de petite taille qui s’éloigne du côté social-démocrate associé aux autres quêtes d’indépendance.

Lorsqu’on lui explique que les plus grandes réalisations du parti souverainiste québécois incluent les services de garde financés par l’État et la réglementation de l’affichage commercial, il rétorque que ça semble être complètement à l’opposé de sa philosophie politique.

Pour M. Hare, le devoir premier d’un État devrait être de protéger les droits de propriété des individus et non de dicter la façon dont ils les utilisent. Il cite par ailleurs fréquemment la Déclaration de l’indépendance américaine pour affirmer que lorsque des gouvernements deviennent tyranniques, ils doivent être renversés et remplacés.

Ce consultant en sécurité informatique a grandi dans la campagne de l’Illinois avant d’étudier à Phoenix, où il a habité pendant 23 ans. Il en a alors eu assez de la ville et s’est installé, avec son épouse et leurs trois enfants, dans une petite ville du Colorado près de la frontière du Wyoming.

La politique de cet État de plus en plus urbain lui a cependant rapidement causé des frustrations. La goutte qui a fait déborder le vase est tombée en 2013, lorsque l’administration démocrate du Colorado a imposé des seuils d’énergie renouvelable pour les fournisseurs d’électricité, de nouvelles réglementations en lien avec le pétrole et le gaz naturel, un contrôle des références obligatoire pour l’achat d’armes à feu et des limites quant à la taille des chargeurs de fusil.

Selon lui, ces politiques ont été imposées par la population libérale et urbaine vivant autour de Denver et Boulder, au détriment des agriculteurs et de ses voisins, en campagne. «Nous nous sommes simplement demandés comment nous pouvions bloquer les attaques contre le Colorado rural. Au final, les gens veulent que leurs valeurs soient respectées», a-t-il dit.

Il a élaboré un plan et s’est rapidement mis au travail pour le mettre en oeuvre. En quelques mois, il est parti de la création d’une page Facebook à la tenue d’événements publics et à des rencontres avec différents commissaires à travers l’État. Il a finalement réussi à faire ajouter son initiative 51st State sur le bulletin de vote de 11 référendums de comtés l’automne dernier.

M. Hare croit que l’échec de sa campagne peut être attribué à la peur. Il y a eu des avertissements d’inondations pendant la campagne, ce qui a poussé plusieurs résidants à se demander si un petit État pourrait faire face à une catastrophe.

Malgré tout, cinq des 11 comtés ont voté pour la séparation. Le groupe de M. Hare a reçu plus de 43 pour cent d’appui dans chaque comté et jusqu’à 62 pour cent dans l’un d’entre eux. Malgré tout, ce n’était pas suffisant pour aller de l’avant. Son nouvel État aurait eu un territoire décousu et une population trop faible. Pour rendre les choses encore plus compliquées, la partition de l’État nécessiterait l’appui du corps législatif du Colorado et du Congrès américain.

La dernière partition d’un État, lors de la création de la Virginie occidentale en 1863, a été le résultat d’une guerre civile ayant fait 600 000 morts et enflammé des villes du Sud. Des mouvements semblables dans le nord du Maine, le nord de la Floride, l’ouest du Maryland et en Californie n’ont pas généré beaucoup d’appuis, tout comme les mouvements indépendantistes pour la création d’États-nations au Texas et au Vermont.

M. Hare affirme cependant avoir appris une leçon de son échec de l’automne dernier. Il croit en effet qu’il aurait dû retarder le vote pour prendre le temps de récolter suffisamment d’appuis. Il étudie maintenant ses options et se demande s’il devrait poser à nouveau la question en 2016.

«Nous n’avons pas décidé quelle sera la prochaine étape», a-t-il admis lors d’un dîner dans un casse-croûte à une heure de Denver.

«La création d’un État est certainement dans les plans à long terme, mais nous devons nous réorganiser et prendre notre élan.»

Une autre option serait de proposer un changement dans la carte électorale afin de dessiner les districts en fonction du territoire plutôt que de la population. Ou peut-être M. Hare voudra-t-il tenter de renforcer la constitution de l’État pour rejeter les initiatives fédérales.

Après une courte discussion sur l’histoire canadienne en matière de tensions entre le fédéral et les provinces, entre l’Ouest et l’Est et entre les anglophones et les francophones, le leader du mouvement séparatiste du Colorado réexamine ses opinions sur son pays voisin.

«Il semble qu’ils veulent la même chose au Canada, déclare-t-il. Ils veulent un contrôle local — un contrôle régional — sans que le fédéral ne leur dise comment mener leur vie.»

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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