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Écosse les indépendantistes ont appris des référendums québécois

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MONTRÉAL – Les Québécois ayant passé des décennies à se battre sans succès pour obtenir leur propre pays se retrouvent désormais à vivre passionnément à travers les Écossais. Alors que la campagne référendaire sur l’indépendance de l’Écosse tire à sa fin, les grands efforts du mouvement indépendantiste écossais ont été une source d’inspiration pour la cause souverainiste québécoise au moment où les nationalistes sont meurtris et divisés.

Le Parti québécois a encaissé une défaite électorale historique au printemps dernier, et certains grands noms du mouvement indépendantiste s’interrogent à savoir s’il ne faut pas mettre les idées de souveraineté au rancart. Tournant le regard vers l’Écosse, les séparatistes battus lors des référendums de 1980 et 1995, perdu de justesse, s’interrogent sur ce qui aurait pu se produire.

«Nous aurions dû le faire avant les Écossais, estime Daniel Turp, un important membre des forces indépendantistes lors de la campagne de 1995. Ils le font très bien. J’espère simplement qu’ils vont gagner.»

La campagne du Oui, en Écosse, aura même droit à sa délégation du Québec à l’occasion du vote de jeudi. M. Turp, ainsi que des membres du PQ et du Bloc québécois, feront partie d’un groupe de Québécois prévoyant se trouver en Écosse le jour du scrutin. Les Québécois ont également pris des notes sur les méthodes de travail du mouvement séparatiste écossais.

«Ils ont mené une campagne très, très positive, poursuit M. Turp, ancien député du PQ et du Bloc, et expert en droit constitutionnel. Je crois que nous devons en tirer des enseignements. Si le Québec veut être un pays, il doit y avoir plus d’attention accordée à ce que cela signifiera pour les Québécois, plutôt que de simplement dire qu’il s’agit de sortir du Canada.»

L’équipe du leader indépendantiste écossais Alex Salmond a d’ailleurs obtenu plus que des encouragements de la part du Québec. M. Turp estime que cette approche centrée sur le positivisme aurait pu être inspirée par des conseils provenant directement des Québécois. Au cours des dernières années, d’importants souverainistes comme M. Turp et l’ex-chef du PQ Bernard Landry ont rencontré des responsables du Parti national écossais (SNP). Comme l’indique M. Turp, des membres du camp du Oui — y compris lui-même — étroitement impliqués dans la campagne de 1995 ont rencontré des délégués du SNP à Montréal en 2011. Les Écossais, a-t-il ajouté, ont réclamé une série de rencontres à l’abri des médias, au cours desquelles les noms des participants seraient tenus secrets.

Malgré ces échanges, M. Salmond a tenté de garder ses distances en public face aux souverainistes québécois. En 2013, il a refusé une offre de la première ministre Pauline Marois, alors en visite officielle, de lui envoyer des documents remontant au référendum de 1995. Il a également évité d’être vu en sa compagnie, et son personnel a empêché les photographes de croquer un cliché des deux leaders côte à côte.

«Bien entendu, ils veulent gagner, et nous avons perdu», a mentionné M. Turp a propos de ces décisions.

Mais derrière des portes closes, au Québec, les Écossais ont posé des questions sur plusieurs sujets, y compris sur l’organisation de la campagne, la présentation des discours et les plans visant à obtenir des appuis internationaux en cas de victoire.

De son côté, M. Landry, dans une entrevue à La Presse Canadienne, affirme que le gouvernement britannique se comporte de façon «beaucoup plus légale et défendable» que le Canada l’a fait lors du référendum québécois de 1995.

M. Landry soutient que le gouvernement de David Cameron agit «avec élégance» dans ce dossier, puisqu’il entend reconnaître une éventuelle victoire du OUI en Écosse, jeudi prochain.

L’ex-chef péquiste souligne de plus que le gouvernement britannique a dévolu beaucoup plus de pouvoirs à l’Écosse ces dernières années, alors que le Canada «a fait le contraire».

Selon Bernard Landry, après deux référendums au Québec, l’Assemblée nationale a moins de pouvoirs aujourd’hui que «du temps où René Lévesque a été élu».

M. Landry affirme que les indépendantistes québécois «se sont fait voler» la victoire dans l’illégalité en 1995. Il signale que la Commission Gomery l’a bien démontré.

Commentant le référendum en Écosse, l’ancien premier ministre n’ose pas se prononcer sur la victoire du Oui. Sans présumer du résultat, il trouve toutefois «beau de voir un peuple courageux et fier se diriger vers le seul destin acceptable pour une nation, l’indépendance».

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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