L’équipe Evaneos.com est passionnée de voyages… Cette semaine, c’est Tiphaine qui nous raconte un de ses souvenirs voyages: les Everglades !
Il y a deux ans, fatiguées par le rythme effréné de nos jobs d’été à Orlando, en Floride, mes quatre amies et moi décidons de partir en road-trip, direction Key West, en passant par les Everglades. A première vue, le mot « Everglades » a quelque chose de paradisiaque, on imagine une île ou une terre magique. En réalité, c’est simplement le nom donné à la très vaste réserve naturelle se trouvant au sud de la Floride. Les Américains les ont créés pour protéger les espèces en voie de disparition dans le coin : serpents et alligators, des animaux sympas, donc.
Après un long trajet sur les très agréables routes typiques des Etats-Unis, nous arrivons à l’un des plus célèbres sites de la réserve, qu’on nous avait recommandé. Nous sortons de la voiture, enduites d’anti-moustiques. Les Everglades, c’est la jungle.
Arrivée aux Everglades
Pour entamer le parcours, nous faisons une petite balade dans la « maison des alligators » : des caisses remplies de bébés, presque mignons, et des enclos avec des alligators de quelques années. Pour des alligators en classe de maternelle, je ne les trouve pas très souriants, et nous continuons non sans un brin d’inquiétude. Je me sens mal à l’aise quand nous nous retrouvons séparées par seulement un grillage barbelé d’un enclos abritant 200 alligators adultes … Et qu’on nous annonce que c’est l’heure de les nourrir. Un Américain se met à jeter des rats (vivants, s’il-vous-plaît) dans l’enclos, l’air franchement serein. Je n’ai jamais vu autant de cruauté au sein d’un peuple, ils se « bouffent le nez » au sens propre, pour un rat hurlant de peur à l’idée de cette ignoble mort.
Puis, le spectacle commence.
Le spectacle, aux Everglades, c’est un homme qui joue avec les plus grands et dangereux serpents du monde ainsi que des alligators. Quand il me pose le serpent dans les mains, tout se passe bien ; je continue à me demander aujourd’hui encore pourquoi mon réflexe a été de faire une grimace à l’animal et d’immortaliser le moment par une photo. Quand il met un serpent autour du cou d’une petite fille qui hurle à la mort pendant les 5 minutes suivantes, et que les Américains rient, je m’inquiète. Quand, enfin, il met sa propre tête dans la bouche d’un alligator en nous expliquant que celui-ci ne dort pas, je manque de pleurer.
Pour nous achever, on nous promène sur un air-boat. Nous observons les alligators dans l’eau, qui nous dévisagent en pensant « miam ». On m’explique par la suite qu’il y a encore deux ans, on leur jetait des marshmallows, mais qu’un Américain ayant perdu un bras à cette occasion, on a cessé de jouer à ce « so funny game ».
Nous sommes reparties souriantes des Everglades après y avoir passé une très bonne journée. Mais je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie et mon imagination débordante parvient encore à me paralyser physiquement à chaque fois que j’y pense. D’ailleurs, deux ans plus tard, il m’arrive encore d’en rêver.
Ça vous a fait cet effet à vous aussi les Everglades?
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