Voyager en basse saison présente assurément des avantages. Pour autant, il existe aussi des inconvénients pour le voyageur…
Personnellement, j’ai toujours essayé de voyager en évitant la haute saison. Mis à part bien sûr l’été quand j’étais étudiant. Encore que je compensais cela en me rendant vers des destinations peu prisées par les touristes.
Le reste du temps, je partais en basse saison. C’est aussi ce que j’ai fait dernièrement lors de mes voyages en Amérique Centrale, au Pérou et en Bolivie.
Les avantages du voyage en basse saison
Le prix
C’est bien sûr l’argument majeur. Tout est moins cher sur place : logement, excursions et parfois restaurants.
Vous pouvez facilement négocier, notamment pour le logement. Il n’est pas rare ainsi de pouvoir obtenir une réduction de 30% sur une nuit ! Cela représente une sacrée économie à la fin !
A Cuba, je me souviens notamment des restaurants à Trinidad où il était possible de manger pour la moitié du tarif attaché !
Enfin, la réduction concerne aussi le billet d’avion du voyage. En effet, les billets sont moins chers en janvier, février qu’en juillet-août ou en décembre !
Moins de monde
Un autre gros avantage. En basse saison, vous aurez moins de touristes au mètre carré. C’est forcément plus agréable non ?
Vous profiterez plus de votre visite au musée ou sur un site comme le Machu Picchu. J’y suis allé en effet en mars et déjà je trouvais qu’il y avait beaucoup de monde. Je n’ose imaginer en haute saison !
Les excursions sont aussi plus agréables et parfois plus longues même ! Le guide vous apprendra plus de choses.
Une population locale plus ouverte
C’est logique. Les locaux seront plus ouverts et auront plus de temps à vous accorder. Cela fait parfois une réelle différence !
Voyager en basse saison : les inconvénients
Et oui il en existe !
Des lieux parfois déserts
Certaines destinations ont parfois un air de ville fantôme. Je me souviens notamment d’une petite ville au Belize où je suis passé en novembre. Le lieu était franchement quelque peu déprimant. De nombreux commerces étaient fermés, le temps était gris, peu de monde dans les rues, bref, je n’ai pas trouvé cela très réjouissant à vrai dire.
Et pourtant, je suis loin d’être un fan de la foule croyez-moi !
Disons que si vous voyagez en groupe, vous ne ressentirez sans doute pas cette impression. Par contre, pour les voyageurs solos, cela peut être un peu lourd à la longue.
Des difficultés pour faire certaines activités
Je pense notamment aux treks. Il faut en effet pour la plupart un groupe minimum.
C’est surtout le cas pour les excursions plus difficiles, longues ou exigeantes. Ainsi, à Arequipa au Pérou, il me fut impossible de grimper sur l’un des volcans entourant la ville à 5000 mètres. Impossible de trouver un groupe de trois personnes dans les agences. Du moins, dans le temps que j’avais sur place.
Question prix, la haute saison est là plutôt un avantage. Plus vous êtes nombreux, plus vous pourrez baisser le prix par personne.
Une météo parfois pénible
Si c’est la basse saison, c’est forcément pour une raison. Et cette raison est souvent due à un climat peu clément.
En Asie, la baisse saison est souvent associée à la mousson en août et surtout en septembre. Il est vrai que, notamment en Inde, il pleut à corde. Pour le reste de l’Asie, c’est déjà moins gênant.
L’Afrique et l’Amérique Latine connait aussi une saison des pluies, voir deux. Ainsi, dans les pays Andins, la basse saison se situe en février, mars et avril. C’est à cette période que j’ai voyagé dans la région. Alors, certes, il pleut parfois souvent, mais cela est largement supportable ! Et puis, voir par exemple un site comme le Machu Picchu sous la brume, cela a du charme aussi !
Pour l’Amérique centrale, la basse saison se situe en gros de septembre à décembre. Ainsi, ce fut un plaisir de plonger au Honduras en octobre dernier. Nous n’étions vraiment pas nombreux à chaque sortie, les plongées étaient même parfois plus longues et l’ambiance sur le bateau plus détendue.
Des habitants parfois plus sollicitants
Cela peut sembler contradictoire avec ce que vous avez lu plus haut. Pourtant, il est vrai que pour ceux qui vivent du tourisme, la basse saison est celle des vaches maigres. Certains le vivent bien, d’autres moins bien.
Les sollicitations seront ainsi peut-être plus nombreuses et plus insistantes de la part des professionnels du tourisme ou simplement de la part de personnes ayant l’habitude de vivre directement de l’argent des étrangers.
Pour ma part, ce qui me gêne le plus lorsque je voyage en basse saison, c’est parfois le fait que faire certaines activités est plus difficile ou revient plus cher. Mis à part cela, pour moi, les avantages l’emportent sur les inconvénients.
Et vous, que préférez-vous?
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