Un an après la mort du président Hugo Chávez, le Venezuela est plongé dans une profonde crise sociale et politique.
Depuis février, le successeur de Chávez, Nicolás Maduro, est la cible de manifestations d’étudiants et de groupes d’opposition.
Les affrontements avec les forces de l’ordre ont déjà fait une vingtaine de morts et plus de 250 blessés.
Que dénoncent les manifestants ?
Des milliers d’étudiants ont pris d’assaut la rue pour dénoncer l’insécurité dans ce pays qui compte parmi les plus violents : on y dénombre trois meurtres à l’heure. Le mouvement s’est élargi aux partis d’opposition et à une partie de la population, inquiets de l’inflation record (60 %), de la pénurie de biens de première nécessité et de la « corruption » du système de justice.
Que répond le président Maduro ?
Il qualifie ses opposants de terroristes à la solde des étrangers. Après l’arrestation d’un des leaders de l’opposition, fin février, il prétend avoir déjoué un coup d’État visant à prendre le contrôle des richesses pétrolières du pays. Afin de résoudre la crise, Maduro a ouvert un « dialogue national », réunissant intellectuels et députés, membres de l’Église et du patronat, mais excluant son principal adversaire, Henrique Capriles, qui a qualifié la démarche de « farce ».
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