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Autocars à la française

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Le président de Keolis Canada, Denis Andlauer, a entrepris de moderniser le transport par autocar au Québec. Il a rajeuni le parc de véhicules, créé de nouvelles lignes et instauré un service de réservation par Internet. – Photo : Joannie Lafrenière

Si vous n’avez pas pris l’autocar entre Québec et Montréal depuis longtemps, vous pourriez être surpris lors de votre prochain voyage !

En 2012, le géant français du transport en commun Keolis a racheté le transporteur interurbain Orléans Express et entrepris de moderniser ses services pour séduire de plus en plus de Québécois. « L’augmentation de la congestion routière, la hausse du prix de l’essence et la nécessité de limiter les émissions de gaz à effet de serre, tout indique que le transport en commun va rapidement se développer en Amérique du Nord, comme ce fut le cas en Europe il y a 20 ans », dit Denis Andlauer, patron de Keolis Canada.

Cet ingénieur français a dirigé l’exploitation du métro de Lyon de 1998 à 2002. Il a ensuite immigré à Québec pour prendre la responsabilité de l’entretien des autobus du Réseau de transport de la Capitale, puis de l’exploitation de ce réseau. Il est devenu président de Keolis Canada en 2012, lorsque l’entreprise a parachevé l’achat d’Orléans Express, dont elle détenait 75 % des actions depuis 2002.

Keolis exploite 90 réseaux de transport urbain et des centaines de réseaux interurbains dans le monde, surtout en Europe, et connaît une importante croissance. Contrôlé à 30 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec et à 70 % par la Société nationale des chemins de fer français, le groupe est le premier exploitant mondial de tramways.

Il s’intéresse de plus en plus à l’Amérique du Nord, où il exerce déjà ses activités dans les trains de banlieue à Washington et les autobus à Las Vegas. Au Québec, en plus d’Orléans Express, Keolis Canada gère le transport collectif pour le Conseil régional de transport de Lanaudière ainsi que pour les MRC de L’Assomption et des Moulins.

 

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Vous avez entrepris d’importants changements en transformant Orléans Express en Keolis Canada. Quel en est l’objectif ?

Actuellement, seuls 4 % des déplacements entre Québec et Montréal se font en autocar, et environ 2 % en train. C’est très peu ! Pour pouvoir concurrencer l’auto, on doit offrir un service plus rapide et le moins cher possible. Nous devons aussi changer notre image : les gens nous appellent encore « les autobus Voyageur », alors que cette société a disparu en 1990 !

Nous avons donc lancé un grand chantier de modernisation, dans les limites des modifications aux prix et trajets qu’autorise la Commission des transports du Québec. Nous avons rajeuni notre parc avec des autocars plus confortables — l’âge moyen de nos véhicules est de moins de trois ans —, installé un nouveau système Wi-Fi gratuit et très performant, ajouté des ceintures de sécurité, revu nos horaires et tarifs.

Nous avons ainsi supprimé certains arrêts à Longueuil pour accélérer le service de Québec-Montréal, créé de nouvelles lignes, comme Lévis-Montréal et Terrebonne-Québec, et instauré des trajets spéciaux Québec-Montréal à 22 dollars pour les étudiants.

Nous militons aussi en faveur des voies réservées, parce que l’expérience européenne nous a montré qu’elles sont très efficaces pour encourager durablement le transport collectif.

Selon vous, le transport en commun interurbain vit une crise sans précédent au Canada. Pourquoi ?

Le covoiturage a beaucoup progressé ces dernières années grâce à Internet, ce qui nous a fait perdre d’énormes parts de marché. Je ne suis pas contre cette façon de voyager, mais elle tue le transport par autocar, qui réduit davantage les émissions de gaz à effet de serre et la congestion. Pendant des années, Orléans Express a financé des parcours déficitaires dans des régions comme la Gaspésie ou les Bois-Francs grâce aux bénéfices réalisés sur le trajet Québec-Montréal. Mais sans une intervention musclée de l’État, nous allons devoir abandonner les trajets les moins rentables.

Pour éviter cela, nous tentons d’optimiser nos activités en nous inspirant des pratiques des compagnies aériennes et de ce qui se fait ailleurs. Par exemple, nous comptons délaisser le système de départs garantis sans réservation, qui nous coûtait très cher. Désormais, il faudra réserver sa place à bord de tous nos autocars, mais il y aura de bons tarifs pour ceux qui s’y prendront à l’avance !

Vous misez aussi sur les applications mobiles pour séduire de nouveaux clients.

On doit atteindre les gens là où ils sont. Actuellement, 92 % de nos ventes se font au guichet dans les gares. C’est dépassé ! En plus de réformer nos ventes en ligne, de permettre aux chauffeurs de contrôler les billets sur des appareils mobiles, nous testons l’intégration de nos services avec des applications comme Netlift, qui permet aux voyageurs d’organiser leur covoiturage de leur point de départ jusqu’à une gare ou de celle-ci jusqu’à leur point d’arrivée.

En transport urbain, vous entrevoyez aussi d’importantes réformes en Amérique du Nord au cours des prochaines années. Qu’est-ce qui va changer ?

En Europe, quand on a voulu accroître la part du transport collectif pour lutter contre les ravages de l’auto solo, les autorités se sont vite rendu compte que la gestion traditionnelle de cette activité par les villes ou les régions n’était pas assez performante. Presque partout, la responsabilité des systèmes de transport a donc été scindée : les collectivités ont gardé la gestion et la planification, mais elles ont confié l’exploitation quotidienne des activités à des entreprises spécialisées, comme Keolis. En agissant ainsi, on évite de perdre de vue le long terme, sans quoi on finit souvent par mal se concentrer sur les deux !

Ce modèle a fait ses preuves à Lyon, où le transport en commun est reconnu comme l’un des plus avancés au monde. Même la Suède, longtemps opposée à cette privatisation d’un service public, s’y est mise avec succès. Au Québec, nous exploitons le réseau de Terrebonne, qui sert 150 000 habitants, à la moitié du coût de ce que fait, par exemple, la Société de transport de Montréal, toutes proportions gardées. Qu’elle plaise ou non, cette privatisation semble inéluctable pour optimiser les services, et elle fera son chemin ici aussi. En Ontario, nous venons de répondre à l’appel d’offres pour gérer le système léger sur rail qui va bientôt relier Waterloo et Kitchener. Et nous sommes prêts pour les tramways de Montréal et de Québec !

* * *

KEOLIS EN CHIFFRES

- 52 000 employés

- 4,9 milliards d’euros (7,5 milliards de dollars) de chiffre d’affaires en 2012, en hausse de 12 % par rapport à 2011

- 2,2 milliards de voyageurs transportés en 2012

- Présent dans 14 pays

 

Quelques réseaux exploités :

• Réseau de transport de Lyon (métro, tramway, autobus, trolleybus, vélo en libre-service, stationnements, transport adapté)

• Métro automatique d’Hyderabad, en Inde (entrée en service en 2016)

• 13 réseaux de tramway (dont celui de Melbourne, en Australie, le plus grand du monde)

• Premier service de trains de banlieue à grande vitesse, à Londres

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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