Bruxelles est déroutante, tant elle est multiple, créative, foisonnante, une ville ni belle ni laide, terriblement attachante.
Ici, tout s'entrechoque. La physionomie des bâtiments ne respecte aucune perspective, tant le regard se perd, entre modernité et façades anciennes ou encore Art Déco.
Depuis des lustres Bruxelles a même caché, la Senne, sa rivière qui autrefois la sillonnait.
Il fait bon musarder entre Grand Place et petites rues où à l'arrière des maisons se cachent des îlots de verdure.
Elle se prête à la rêverie, sur ses pavés mouillés, par les nuits brumeuses quand il fait bon se réfugier dans ses cafés.
Bruxelles ne se prend pas au sérieux, il suffit pour s'en convaincre de faire un tour au Musée Magritte ou au Musée de la Bande Dessinée ou l'absurde cotoie si bien l'humour.
Bruxelles, ma belle par Dick Annegarn
Bruxelles ma belle
Je te rejoins bientôt
Aussitôt que Paris me trahit
Et je sens que son amour aigrit et puis
Elle me soupçonne d'être avec toi le soir
Je reconnais c'est vrai tous les soirs dans ma tête
C'est la fête des anciens combattants d'une guerre
Qui est toujours à faire
Bruxelles, attends- moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive
Michel te rappelles-tu de la détresse de la kermesse
De la gare de midi
Te rappelles-tu de ta Sophie
Qui ne t'avait même pas reconnu
Les néons, les Léon, les noms de dieu
Sublime décadence la danse des panses,
Ministére de la biére artére vers l'enfer
Place de Brouckére
Bruxelles, attends- moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive
Cruel duel celui qui oppose
Paris névrose et Bruxelles abrutie
Qui se dit que bientôt ce sera fini
L'ennui de l'ennui
Tu vas me revoir Mademoiselle Bruxelles
Mais je ne serai plus tel que tu m'as connu
Je serai abattu courbatu, combattu
Mais je serai venu
Bruxelles attends, j'arrive
Bientôt je prends la dérive
Paris je te laisse mon lit
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