Je ne suis pas un accro des aliments bio, même si je raffole des légumes de mon potager (bio sans en avoir l’appellation), quand bien sûr potager et légumes frais il y a… ce qui n’est pas le cas par les temps qui courent.
Je ne suis pas un accro des aliments bio, parce que les aliments « ordinaires » ne sont certainement pas les éponges imbibées de poisons que certains disent. Et parce qu’il est plus santé de manger des légumes et des fruits ordinaires à prix ordinaire, que de se priver de légumes et de fruits parce qu’on ne peut pas s’en payer en version bio.
Je ne suis pas un accro des aliments bio, mais je comprends et respecte le fait qu’on puisse l’être.
Et quand j’apprends, dans ce reportage de Radio-Canada, que près de la moitié des fruits et légumes bio analysés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments contenaient des traces de pesticides, si infimes soient-elles, je me dis que quelque chose ne va plus quelque part. Les pesticides sont-ils à ce point omniprésents dans l’environnement de nos campagnes qu’il est impossible d’y produire du 100 % bio ? Ou encore, l’appât du gain est-il si fort que certains producteurs tournent les coins du bio un peu ronds ? C’est à voir.
Mais quand je lis que l’Agence canadienne n’a pas empêché la vente de ces fruits et légumes contaminés sous prétexte que la santé du public n’a pas été mise en danger, les bras me tombent. Je veux bien croire que ces aliments n’étaient pas dangereux pour la santé. Mais ceux qui les ont achetés en toute confiance, et qui y ont mis le prix, ont été bernés. Avec la complicité tacite de l’organisme gouvernemental chargé de la surveillance de ce qu’ils mettent dans leurs assiettes.
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