Les Montréalais ont beau habiter une île, ils n’ont pas toujours la chance de s’en rendre compte, l’accès au fleuve étant plus souvent qu’autrement sinon inexistant, du moins médiocre, sur l’essentiel de son pourtour.
Depuis l’an dernier, il est désormais possible d’accéder aux portions montréalaises du fleuve et de les découvrir comme jamais auparavant, grâce à l’inauguration de la Route bleue du Grand Montréal.
Lors du lancement inaugural de ce parcours pagayable de 150 km (le plus long de la dizaine d’itinéraires proposés), le magazine Géo Plein Air a dépêché l’une de ses journalistes pour relater son expérience, et on vient tout juste de publier son reportage.
À l’occasion de ce premier Tour de l’île bleu, un vidéaste a également suivi le petit groupe de sept kayakistes qu’on a alors formé, et il en a tiré une vidéo, à voir ci-bas, qui constitue un bon avant-goût du déroulement de ce périple.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Du 11 au 14 mai prochains, une trentaine de kayakistes reprendront d’ailleurs ce même parcours, lors de la deuxième édition du Tour de l’île bleu.
La Route bleue du Grand Montréal compte parmi la dizaine d’itinéraires du Sentier maritime du Saint-Laurent, un réseau qui s’étend sur 2500 km, de Cornwall jusqu’aux régions de la Gaspésie et de la Côte-Nord.
Celui-ci vise à rendre le fleuve plus accessible aux petites embarcations non-motorisées, tout en favorisant l’essor de l’éconautisme “grâce à la promotion de la sécurité nautique, du respect de la propriété riveraine et de la protection des milieux aquatiques fragiles.”
Outre celle du Grand Montréal, les autres routes bleues qu’on peut emprunter (et pour lesquelles des cartes sont disponibles) sont la Route bleue des Voyageurs (Laval et Rive-Nord), la Route bleue de Québec et Chaudière-Appalache, la Route bleue des Baleines (Basse Côte-Nord), la Route bleue de la Gaspésie, la Route bleue du Sud-de-l’Estuaire (Bas-Saint-Laurent) et la Route bleue de Charlevoix.
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