« Ce matin, ce sont les hippopotames discutant dans la rivière qui m’ont réveillé »
L’air était chaud et sucré, nous venions d’arriver,
je me suis approché de l’océan et j’y ai trempé ma main
je me suis dis : ça y est, j’y suis enfin ! Il faut que je savoure
chaque instant de mes vacances.
J’en avais tant rêvé et j’avais tant attendu ce moment que
quelque part, je croyais à peine ce que je voyais.
Cette nuit là j’ai voulu te dire des choses que je n’ai jamais
su dire, je n’ai pas trouvé les mots alors je t’ai juste serré
un peu plus fort dans mes bras. Nous étions blottis l’un
contre l’autre comme un seul et unique animal et je me
souviens avoir pensé que les lions qui dormaient dans la
savane autour, devaient se lover exactement comme nous.
Nous sommes arrivés tard dans la nuit, et ce n’est qu’au réveil
en ouvrant la fenêtre, que j’ai vu le panorama immense et
vertigineux sur la Caldera, la mer était d’un bleu si profond, la roche
volcanique d’un noir si intense, le ciel semblait si haut, la nature
si extraordinaire que j’ai cru sourire, mais en fait, je ne riais pas,
je pleurais d’émerveillement devant tant de beauté.
Avant de me trouver en haut des falaises de Fishriver Canyon,
j’ignorais ce qu’étais le bruit du silence. Seul, le vent parfois prenait
la parole semblant murmurer combien nous étions à la fois petits
et grands, combien nos préoccupations n’étaient rien à l’échelle
de la nature et du temps. J’aurais voulu rester là, pour ressentir ce
contraste entre ma soudaine légèreté et toute la force de la nature.
Après la balade à cheval dans ce ranch de Bandera, je me suis jetée
sur toi et j’ai arraché tes vêtements un par un. Toi, en superbe
cow-boy, tu m’a prise dans tes bras comme une reine, et nous avons
fait l’amour sur la paille. Le désir, et la poussière, une douce lumière
caressait ton front, j’ai vu scintiller toutes les étoiles du ciel dans tes yeux
et je t’ai attiré encore un peu plus en moi, je n’oublierai jamais ce jour là.
On avait bu quelques cocktails, et on a couru jusqu’à la mer,
j’ai plongé dans les eaux chaudes et turquoises, je sortais à peine la tête
de l’eau pour échapper à la brûlure du soleil. Je me suis senti d’un coup
si calme, si léger, si libre, cette impression si rare reste gravée en moi
encore aujourd’hui.
Quand j’ai le blues, je ferme les yeux et je me souviens de Saint Martin.
En me réveillant, je t’ai vu sur la terrasse. Le frémissement des
feuillages et le déferlement des vagues. Tu chuchotais des choses
à l’oreille de la nature, des secrets que je n’entendais pas. J’ai fait
semblant de dormir pour ne pas interrompre vos cachoteries.
Plus tard, j’ai ouvert les yeux, la lune était jaune, basse, et si immense
que j’ai cru que les branchages brûlaient.
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