L’année 2013 s’achève avec une baisse cumulée des taux d’occupation (-1.5%), des prix moyen chambre (-0,5%) soit un recul du revenu par chambre (-2,2%) de l’hôtellerie hexagonale.
Ce bilan est cependant contrasté avec de grands pôles urbains qui résistent comme Paris, Strasbourg, Toulouse, Nantes, ou progressent comme Bordeaux et Marseille alors qu’à l’inverse la plupart des villes moyennes et des stations touristiques subissent une baisse de leur performance tant au niveau de leur taux d’occupation que de la baisse de leur prix moyen chambre.
Selon Didier Arino, Directeur du cabinet Protourisme « la venue en plus grand nombre des clientèles en provenance des pays émergents et la hausse des clientèles étrangères
traditionnelles n’ont pas réussies à compenser la forte baisse des nuitées françaises d’agrément en hôtellerie (-6%) et le faible dynamisme d’un tourisme d’affaires affecté par la crise économique. L’écart se creuse encore entre des chaînes hôtelières dont la baisse du revenu par chambre est limitée (-0.8% à -1%) et des indépendants qui subissent une chute plus importante (-2% à -4% en moyenne). De plus, la montée en puissance des centrales de réservation en ligne ont un impact négatif sur la rentabilité des entreprises, les rendant encore plus fragiles, en prélevant plus de 7 % du chiffre d’affaires de l’hôtellerie française. »