Aux Maldives, pas moins de 99 % du territoire est formé… d’eau. De l’eau qui menace d’engloutir cet archipel de 1200 îles, d’ici la fin du siècle, si l’élévation du niveau des mers se poursuit.

Crédit: Gary Lawrence

Cette éventualité n’est pas sans inquiéter certaines franges de la population – alors que d’autres n’en ont cure -, à commencer par les habitants de Male, la très surpeuplée capitale.

Quelque part entre Malé et Addu, dans le sud des Maldives - Crédit: Gary Lawrence

À l’occasion du dernier Jour de la Terre – qu’on pourrait rebaptiser ici Jour de la Mer -, une bonne partie des lumières de la ville ont été éteintes pendant une heure, y compris à l’aéroport, pour souligner l’importance à accorder au sort de notre planète en général, et de celui des Maldives en particulier.

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Afin de bien comprendre à quel point ces îles sont vulnérables à toute variation du niveau des mers, il faut savoir qu’aucun autre pays du globe n’est aussi plat et aussi peu élevé: le point culminant de l’archipel ne fait que 2,4 mètres.

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Même la géographie des lieux est à géométrie variable: à marée basse, certaines îles existent; à marée haute, elles ne font plus partie des terres émergées.

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En fait, il suffit de survoler un tant soit peu les Maldives pour se rendre compte qu’elles sont vraiment à fleur d’eau – mais qu’elles sont surtout lumineusement belles, ce qui donne d’autant plus envie de les protéger.

Témoins en sont ces photos prises en une semaine depuis les appareils de Qatar Airways (qui relie Montréal aux Maldives), de Maldivian Air Taxi (qui dessert les “îles-resorts” maldiviennes depuis Malé) et de Maldivian (le transporteur national, qui assure plusieurs liaisons aériennes intérieures).

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