En 2011, 55 000 clandestins — venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient — traversaient cette frontière, ce qui faisait de la Grèce « la » porte d’entrée de l’immigration irrégulière en Europe. Si le « mur » a résorbé le flux migratoire dans cette région (2 156 arrestations en janvier 2011, contre 16 au début de 2013), le problème s’est déplacé du côté de la mer Égée. Depuis le début de la construction du mur, en 2011, le nombre de clandestins a augmenté de 2 385 % sur les îles du Dodécanèse, de 608 % à Lesbos et de 242 % à Samos. « La situation est incontrôlable. Il devient difficile d’accueillir dignement tous ces gens », dit-on du côté de l’association Tous ensemble, qui vient en aide aux migrants qui arrivent à Lesbos.
Le lieutenant Antonios Sofia-delis, de la police maritime, souligne que les autorités ont augmenté le nombre de bateaux et mobilisé plus d’hommes. « La situation est difficile, mais nous faisons de notre mieux. »
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