La lavande menacée de disparition par une maladie le phytoplasme du stolbur

Samedi, 02 Février 2013 01:58 vacances
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Ah, la lavande !

 

Elément indissociable

de la représentation collective

 de la Provence

et de sa qualité de vie.

 

Les étrangers nous l’envient

et les champs de ces fleurs mauves

réparties par touffes bien alignées

 subliment nos paysages.

 

 

 

Grignan-village-vue-ensemble-lavandes.jpgChamp de lavande en fleurs devant le village de Grigan en Drôme Provençale

 Photos Provence 2013 : tous droits réservés ©

 

 

 

 

Pourtant, la lavande est en sursis.


D’abord par la concurrence avec le
lavandin,

plus facile à produire

mais qui donne une essence parfumée de médiocre qualité.

 

Mais surtout par le phytoplasme du stolbur,

 un micro organisme pathogène invasif

et particulièrement virulent.

Il est transporté par un parasite,

 Hyalesthes obsoletus,

qui s’attaque à la sève des plants de lavande

en piquant le végétal au niveau des racines.

 

 

 

 

Lavande-pres-de-la-Laupie--3-.jpgChamp de lavande bien entretenu devant une bastide provençale

 Photos Drôme 2013 : tous droits réservés ©

 

 

 


Cet insecte est hémiptère (deux paires d’ailes)

de la famille des cixiides

(vaste famille d’insectes piqueurs tropicaux)

qui ressemble à une petite cigale

de 3 à 4 millimètres de longueur.

 

Par comparaison, le mode de fonctionnement

de ces contaminations s’apparente

 à celui du paludisme,

où un micro organisme pathogène

est transporté par les moustiques

qui le transmettent à leur tour en nous piquant.

 

Ce n’est que récemment que des chercheurs japonnais ont pu isoler une souche de phytoplasme du stolbur.
La lutte s’avère difficile,

 d’autant plus que les produits phytosanitaires

n’y peuvent pas grand-chose…

et tant mieux pour les abeilles ;)

 

Le salut passera par la lutte bio

 et une évolution des méthodes de culture

 basées sur la réflexion

 selon le système dit de la culture raisonnée

 

 


Lavande-pres-de-la-Laupie--2-.jpg

Quelques plans de lavande vus de près...

 Photos Provence 2013 : tous droits réservés ©

 

 


 Ainsi, il est montré que la maladie

est attirée par les sols secs et chauds.

 Il convient donc de couvrir les sols nus,

soit en mettant en place une culture auxilliaire,

c'est-à-dire annexe, comme de la luzerne,

 ou bien recourir à un épandage d’argile.

 

 Ces techniques réduisent d’un facteur 4

la propagation de la maladie

 

Longue vie à la lavande… enfin espérons !

Consultez la source sur Messouvenirsdevacances.over-blog.com: La lavande menacée de disparition par une maladie le phytoplasme du stolbur