Ras-le-bol de la campagne? Normal. Las des analyses, des discours, des commentaires? Rien d’étonnant. Envie de faire fi de tout le bataclan et de ne pas aller voter, par indécision, hésitation ou parce que c’est peine perdue? Compréhensible.
Mais ce faisant, vous vous incluez d’office dans une catégorie de personnes qui se voient nier le droit de vote ou qui n’y ont pas accès, comme les mineurs; les personnes soumises à la curatelle; les détenus et les handicapés mentaux (en certains lieux, mais pas au Québec); les femmes d’Arabie Saoudite (jusqu’en 2015); les étrangers de plusieurs pays; les victimes de tracasseries administratives; ou encore les citoyens d’États totalitaires, où voter n’a pas d’impact, même si le droit de le faire existe officiellement.
Et puis, en vous abstenant d’aller voter, vous incitez le Législateur à envisager de rendre le vote obligatoire sous peine de sanctions, ce qui est la réalité d’une trentaine de pays dans le monde.
Quoique, tout bien réfléchi, ça ne serait peut-être pas une si mauvaise chose: après tout, et au risque de le répéter une énième fois, voter n’est pas seulement un droit, c’est un devoir.
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